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L’affaire Sony-BMG remet le sujet DRM sur le devant de la scène.

Les opposants ne pouvant pas laisser passer une telle occasion de ‘casser’ les majors et les technologies anti-piraterie, les arguments et opinions pleuvent.

J’y vais aussi de mon billet sur le sujet (pourtant j’etais pas invité chez sarko).

Je trouve que les deux camps sont à coté de la plaque.

- Les tenants du logiciels libres sont (à mon grand désespoir) bien souvent bornés; hé ho les gars il y a de bonnes choses dans le DRM.
Le DRM n’est pas uniquement une question d’enforcement… vous avez tendance à oublier l’aspect gestion de droits.
Les CC et autres initiatives (purement déclaratives certes) prouvent que le DRM peut servir l’utilisateur final.

- De l’autre coté; les majors sont pathétiquement accrochés à leur mode de fonctionnement actuel, paralysés par leur taille et les lois du marché.
Les pauvres… ils ne peuvent plus justifier leurs marges… dur, dur.

Et pourquoi il n’y aurait pas de DRM open-source ?
Ce qui est génant dans le DRM actuel c’est l’aspect propriétaire, pas le DRM en soit.

En plus les DRM propriétaires sont très souvent basés sur des technos issues du libres, voire même utilisent du code open-source.

J’aime bien le DRM,
mais j’aime pas les majors qui veulent imposer leurs ‘artistes’ à tout le monde, et j’aime pas non plus les penseurs du libre qui veulent imposer leurs ‘idées’ à tout le monde.

Vive l’anarchie, et vive HTTP !